Un petit peu de nous

Un nouveau post… depuis quelques temps je n’écrivais plus… Non. Je n’avais plus le temps mais me revoilà.

Je suis overbookée comme nous toutes ici, la fatigue s’accumule.

Avant, on était toutes les deux à la maison. On dormait souvent jusqu’à 10h enfin surtout toi moi à 9h au max j’étais déjà active pour trouver un travail. On prenait notre temps, notre petit dej, on se lovait d’amour jusqu’à pas d’heure, on se forçait à manger en même temps qu’on regardait les Desperates Housewives que tu aimais tant, même bien plus que tes dessins animés ! On allait ensuite faire la sieste. Parfois je la faisais avec toi et parfois je me perdais dans mes écrits ou dans l’administratif que je déteste tant. Ensuite, il fallait goûter, parfois on allait faire du shopping, d’autres fois on allait faire un tour au parc, on avait le temps c’était la vie tranquille, celle qui ne durerait qu’un temps et j’en ai savouré chaque instant. Parfois aussi, lorsque tu devenais un petit monstre, j’allais sur la terrasse me détendre deux minutes pour éviter de devenir folle. Parfois j’en ai pleuré tellement j’en avais marre d’être là. Un jour je me souviens je t’ai expliqué que si je pleurais c’est juste parce que je n’en pouvais plus de ne pas sortir de cette maison et d’être là, que j’aimais mon travail et que j’allais en trouver un bientôt et que t’irais chez ta nounou (t’y allais déjà un peu). Je t’ai expliqué que ce n’était pas de ta faute mais que c’était pour suivre papa que maman ne travaillait plus pour le moment. Je t’ai dit que toi t’étais la prunelle de mes yeux et que j’adorais être avec toi mais qu’un jour tu irais à l’école et que moi j’avais besoin de travailler pour me sentir bien. T’as compris j’en suis certaine parce que t’as essuyé mes larmes, tu m’as serré bien fort et puis t’as dis : « Maman toi aller au travail madi » !!! Mardi c’est marrant parce que c’est mon jour préféré et c’est aussi le seul que tu connaissais bien à l’époque, va savoir pourquoi !!!

T’es un soleil ma princesse. Je sais que quand je pleure t’es pas contente tu viens doucement et tu dis « toi pas content maman ? ». Quand je suis en train de bouder, tu viens gentiment avec la douceur qui te caractérise et tu me dis « Tu boudes maman ? » Moi je fonds. Je suis incapable de te bouder bien longtemps même quand tu as fait une grosse bêtise et quand je pleure ce n’est jamais de ta faute à toi. Ce sont souvent à cause des gens qui m’entourent et leurs méchancetés que je ne parviens jamais à appréhender. Ce sont souvent les plus proches qui vous blessent tant parce que vous leur offrez trop de vous-même, parce que vous attendez alors que vous ne devriez pas.

On est dans la période pré-œdipienne et moi j’en savoure chaque moment. Tu recherches tout le temps mon odeur, tu me dis tout le temps « je t’aime » juste pour vérifier si je t’aime aussi. Tu dis le plus vite possible : « je t’aime au chocolat, à la vanille, au bonbon ». Je sais que ça rend ton papa un peu jaloux, d’ailleurs t’es super dure avec lui, il n’a pas de place dans cette relation même si j’essaie de temporiser, on sent que je suis tout pour toi mais même si cela changera (un peu) ce qui sera normal, je garderai cette belle relation que nous avons, avec ces liens magnifiques de confiance pour que toujours tu puisses me parler de tout.

La dernière fois, il t’a dit en rigolant : « mais tu fais quoi là ? C’est ma meuf » et toi comme tu comprends tout parfaitement tu lui as dis : « non c’est MA meuf ». Il a dit que c’était trop là pour lui, que tu faisais un Œdipe avec moi mais je pense qu’il n’a juste pas compris qu’on s’aimait jusqu’à l’infini et que dans l’infini y a aucune limite à l’amour… Tu comprendras bientôt toi aussi mon Amoureux, arrête d’être jaloux.

J’ai fini par retrouver un travail, j’ai commencé un mardi d’ailleurs. Comme tu me l’avais prédit mon Amour…

Maintenant il s’agit de gérer le travail et aussi la maison même si nous sommes deux mais l’organisation est un peu différente. Cela fait maintenant un moment que je ne connais plus le panier à linge, il faut dire que j’ai un sacré chéri.

Moi j’aime bien faire la cuisine alors je la fais souvent mais quand je sature c’est chéri qui s’y colle.

Les courses, on les fait ensemble et quelle corvée ! On se bat pour ne pas y aller et on y va quand c’est critique, quand on ne peut plus reculer.

Pour le ménage, ma maison est loin d’être ~~parfaitement~~ propre quand c’est assez critique on s’y met à deux. Le Dyson est reparti se faire une beauté oui mais voilà ça fait déjà un bon mois donc il serait grand temps qu’il revienne parce que là je pense qu’on a atteint le niveau critique. Il revient ce week-end normalement.

Bref, la vie quoi… Enfin la vie de couple indifféremment d’avoir des enfants.

Ça a toujours fonctionné comme ça à la maison, moi je considère que je ne suis pas une bonniche. Appelez ça comme vous voulez ça revient au même au final. Quand j’étais seule, célibataire dans mon appart je ne me laissais pas aller et lui non plus je crois alors on ne se laisse pas aller à deux.

Là, en ce moment, je gère le travail à la maison et au travail (ou plutôt l’inverse) et l’organisation du voyage en Croatie dans un mois. Je suis loin d’être prête mais me connaissant tout sera fait en temps et en heure. Je me dois d’être à la hauteur, mon chéri n’étant pas habitué à organiser des voyages il ne peut pas m’aider et fan du contrôle je me mets la pression toute seule pour que tout soit parfait.

Bien sûr, j’ai conscience que rien ne le sera mais finalement il faudra bien un peu d’improvisation sinon ce ne serait pas drôle.

Cela fait quelques années que nous ne sommes pas partis en vacances l’été et j’ai vraiment hâte. Il y a 3 ans, j’étais enceinte, on m’avait demandé de couver bien sagement mon œuf sans partir de la maison. De toutes façons, je tombais facilement dans les pommes, je ne pouvais faire du shopping que de mon canapé alors c’était peut-être pas plus mal et puis y avait la canicule aussi.

L’année d’après notre princesse était petite mais Chéritou n’avait pas de vacances alors on n’est pas partis. Moi j’avais pris quelques jours chez ma tante avec la puce à Montpellier. Elle faisait ses dents et je crois qu’on n’a jamais autant dormi ma tante et moi dans la journée que depuis bien longtemps. Chéritou nous avait rejoint le week-end c’était déjà ça, on était allé à la plage. Mon rayon de soleil avait peur du sable elle regardait cela avec des yeux exhorbités qui voulaient dire « non mais enlevez-moi ce sable que je ne saurais voir », une minie duchesse déjà à l’époque comme sa maman. (Spéciale dédicace à ma Cacoune pour la Duchesse, elle seule sait). On avait mangé dans un bon restaurant en bord de mer à la Grande Motte… Un air de vacances…

Ensuite on venait d’aménager à Annemasse et je ne vous dis pas l’argent qu’on n’avait plus donc on a visité la Suisse mais on est resté par là. C’était quand même sympa même si ce n’était pas vraiment des vacances. On est tout de même allé fêter la nouvelle année à Barcelone parce que sinon j'ai le cafard !

Enfin, cette année, on part en famille (entre nous 3 quoi) !! Y a EOS aussi notre Jack Russell qui part avec nous. Ça va être la grande aventure, on n’est jamais partis aussi loin tous les trois.

J’ai hâte !

Je veux savourer des journées entières à se faire des bisous tellement fort que tu dis : « tu m’as cassé la joue maman » et quand tu fais le même bisou qui me « casse » la joue et rajoute « ça c’est l’amour » alors je veux sentir mon cœur guérir encore et battre toujours plus fort ! T’es ma guimauve, mon chocolat froid, mon instant bonheur, mes jolies colères aussi celles qui ne durent jamais.

Attention, t’es aussi une sacré capricieuse mais tu sais que maman jamais, elle ne cède (bon ok si parfois) ! Souvent tu vas pleurer dans ta chambre quand tu fais un gros caprice et je ne te laisse jamais être trop méchante avec ton papa. C’est interdit et bientôt tu te rendras compte comme tu l’aimes à la folie et comme tu donnerais tout pour qu’il te regarde comme il me regarde.

Tant qu’on a l’amour, on a tout. Ça je l’ai bien compris mais parfois je l’oublie. Ça c’est à cause de la vie. La vie n’est pas tendre, elle n’est pas une guimauve elle. Elle fait souvent en sorte que tu te fracasses bien dessus. La vie c’est un peu comme une vitre de verre que t’avait pas vu venir. Il faut être heureux de ce qu’elle nous donne mais il ne faut pas oublier qu’elle est si féroce, si dure parfois. Savourons…

Ensuite, il faudra enchaîner la rentrée et l’école… Mais ça c’est une autre histoire.