Ce que nous sommes

Samedi matin Il fait moite. Nous sommes en plein mois de juillet et la canicule n’est pas loin. Heureusement, nous sommes au rez-de-chaussée là où il fait moins chaud. Je n’ai même pas encore regardé les réseaux sociaux. Je me laisse tranquille en ce moment avec Instagram et Facebook mais quand tombe la nuit, inlassablement je fais défiler les stories en espérant ne rien rater de celles qui font presque partie de mon quotidien. C'est du voyeurisme vous croyez ? Je ne sais plus vraiment. La vie c'est autre chose c'est certain mais ce nouveau moyen de communication me permet tout de même de suivre les plus chers au jour le jour. Il a plu quasiment toute la nuit. C’est sûr il devrait faire plus frais mais rien n’y fait… Je ne regarde quasiment plus Facebook. Allez, je vais y jeter un œil. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Il y a juste cette nouvelle photo de profil de mon copain de la fac qui m’inquiète un peu. Un écran noir. J’espère que tout

Comment je me sens ? Parfois la coupe est pleine. Je crois que c’est le cas en ce moment. Parfois je me demande ce que j’ai fait pour mériter tant de méchancetés. Et puis après, je me dis que les gens sont fous et que ce n’est pas grave, que ça ne m’atteindra pas. Mais ça vous atteint. Ça vous prend aux tripes parce que ça vous concerne ou que ça touche vos enfants. Surtout quand cela vient de vos proches. Souvent je me dis que c’est moi la plus conne parce que je suis trop gentille. D’ailleurs, dans la famille, je suis la plus gentille. Je me fais toujours avoir, c’est toujours moi qui revient, qui essaie d’arrondir les angles… Mais j’ai décidé de ne plus revenir. Il y a des choses qui font trop mal. Des choses qui vous atteignent au plus haut point et qui vous empêchent d’avancer. J’ai toujours pensé qu’il fallait être bien entouré pour être heureux. Je le serais. Je te l’ai promis un jour et je tiendrais ma promesse jusqu’au bout. Je le suis d’ailleur

Un nouveau post… depuis quelques temps je n’écrivais plus… Non. Je n’avais plus le temps mais me revoilà. Je suis overbookée comme nous toutes ici, la fatigue s’accumule. Avant, on était toutes les deux à la maison. On dormait souvent jusqu’à 10h enfin surtout toi moi à 9h au max j’étais déjà active pour trouver un travail. On prenait notre temps, notre petit dej, on se lovait d’amour jusqu’à pas d’heure, on se forçait à manger en même temps qu’on regardait les Desperates Housewives que tu aimais tant, même bien plus que tes dessins animés ! On allait ensuite faire la sieste. Parfois je la faisais avec toi et parfois je me perdais dans mes écrits ou dans l’administratif que je déteste tant. Ensuite, il fallait goûter, parfois on allait faire du shopping, d’autres fois on allait faire un tour au parc, on avait le temps c’était la vie tranquille, celle qui ne durerait qu’un temps et j’en ai savouré chaque instant. Parfois aussi, lorsque tu devenais un petit monstre, j’allais