La persévérance


On a commencé notre histoire avec un intérêt tout particulier qu’ont les êtres qui s’apprivoisent car désormais on écrivait notre livre. 

Un livre unique. 

Celui qui ne ressemblerait à aucun autre. 





Je voyais bien qu’il se forçait à ne pas trop m’écrire ou m’appeler. Moi je faisais pareil parce que je voulais prendre mon temps et je ne voulais pas brûler les étapes. 

Lui, je pense qu’il ne voulait pas me faire peur. Il a tout fait parfaitement, je me suis jamais sentie étouffée. On ne se sent jamais étouffée dans ces moments là. Enfin pas moi. J’aime ma liberté par dessus tout mais quand j’aime je suis passionnée. J’ai essayé d’être différente pendant 7 ans avant lui mais ce n’était pas de l’amour finalement. Je ne le savais pas. 

Je pense que certaines personnes aiment passionnément ou n’aiment pas. Et je crois faire partie de cette confrérie. 


Quand on aime passionnément on pense que c’est mal parce que la passion peut permettre de passer à côté de choses importantes. Ces gens là ne savent pas qu’on peut aimer passionnément sans s’aveugler et sans s’étouffe r. 

De toutes façons, je ne sais pas faire autrement alors j’aime à ma façon en espérant que cela suffise !

Je vous ai pas parlé de notre premier week-end au fait: (Evidemment il était parfait)

Je suis arrivée vers midi le samedi. Il m’avait fait des pâtes bolo à tomber par terre. Sa déco était soignée, son appart rangé et il buvait du coca zéro. (J’adore le coca zéro).

Il s’est senti l’âme d’un marcheur et il m’à fait faire le tour de la ville, j’étais crevée et je priais pour qu’il soit juste un faux marcheur du dimanche parce que moi c’est pas trop ma passion la marche. Heureusement, c’était juste pour faire semblant ! 

On est ressorti prendre un verre et manger dans un bar à Tapas. On a bu un vin rouge d’Espagne que je n’ai jamais retrouvé mais que j’ai adoré. On s’est fait des plans sur la comète et des projets rien qu’à nous. On a fini au cinéma. Inside down. Une histoire d’amour dans un monde fantastique. 

On a passé une nuit magnifique et le matin il m’a apporté une rose avec mon petit dej au lit. Il se rappelait que j’aimais le thé et m’avait toasté du pain. 

Je commençais presque à me dire qu’il était trop gentil pour être honnête, qu’il cachait sûrement un véritable problème. Et puis je me suis laissée aller à y croire. Je n’avais pas tord. 

Vincent à cette gentillesse en lui qui ne l’a toujours pas quitté. Il est le premier à me faire chauffer de l’eau à la bouilloire pour remplir mon bain quand je le trouve trop froid, à accepter mes pieds gelés dans le lit sur ses cuisses bien chaudes. C’est le premier à presque jamais me refuser un massage du dos, des mains ou des pieds. Il sait parfaitement comment me rendre heureuse ou m’aider à me détendre quand je stresse pour rien. Il m’apaise. Il me fait du bien.
C’est en ca que je l’aime profondément. J’aime sa bienveillance et sa façon à lui de m’apprivoiser en prenant soin de moi. J’aime qu’il devine mes désirs sans que j’ai à les lui exprimer. J’aime ce qu’il est pour moi et avec moi sans retenues. J’aime ce que je suis dans ses yeux. 
  C’est ce qui m’a aidé à tenir quand le bateau a commencé à flancher. Je gardais foi en ce qu’il est profondément pour éviter de sombrer dans l’être méchant qu’il a pu être par moment.



C’était un week-end extraordinaire. 

Je ne peux pas affirmer que tout a été rose et petit déjeuner au lit tous les jours. Il y a eu des chocs émotionnels parce que ce que l’histoire ne dit pas c’est que lorsqu’on aime passionnément on exige un parfait retour et tout n’a pas toujours été parfait.

S’ensuivirent des mois à distance sans que jamais je ne renonce à lui. Parfois, je disais que c’était compliqué parce qu’on était loin mais chaque fois il savait me ramener dans ses filets avec la douceur et la gentillesse qui l’habitent. 

On se voyait les weekend puis aussi la semaine dans ces moments où l’on se manquait trop juste pour dormir ensemble. 

Une fois même, il m’a fait la frayeur de ma vie. Il s’est endormi sur l’autoroute, a tapé la barrière de sécurité, a explosé ses pneus mais n’a rien eu par chance. 

Jamais je n’ai renoncé mais lui non plus parce qu’on savait que la vie nous réservait de belles surprises et de beaux moments. 

Il faut toujours y croire et n’essayez pas de forcer le destin. Donnez lui des coups de pouce mais c’est lui qui décide quand il frappe à votre porte et. à quel moment vous allez vivre votre plus belle histoire d’amour. Il faudra juste être prêt(e). 

Accrochez-vous ! 




Continuez d’être vous même et surtout ne croyez jamais qu’on vous changera. On change de soi même. On grandit, on mûrit on évolue mais on reste fidèle à soi même !

Je suis tombée plusieurs fois. La première fois il ne m’aimait pas assez pour rester avec moi. (Ma première histoire d’amour qui m’a brisé le cœur pendant 6 mois) la seconde on ne s’était pas rencontré au bon moment et il m’à laissé partir. La troisième fois je ne l’aimais pas, ça a duré 7 ans, je me suis persuadée que c’était le cas et lorsque je me suis rendue compte que ce n’était pas le cas, je suis partie. 


Peut être que ça arrivera à nouveau. Mais je ne cesserais d’aimer avec la même intensité. Je ne me le souhaite pas évidemment mais il ne faut pas laisser les gens nous abîmer. Jamais.
  
 

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