Amitiés



J’essaie d’écrire depuis deux jours mais je n’y parviens pas. J’ai essayé mon accouchement en vain: trop dur même 2 ans après. Je n’arrive pas à vous le raconter. Je cherche encore les mots peut être que ça viendra un jour. Je suis traumatisée encore je crois. J’essaierai pour celles qui me l’ont demandé et pour les curieux aussi lol. (Je suis pas connue donc ça n’intéresse pas grand monde en fait).


J’ai essayé mon amour pour elle mais c’est bien trop cul cul la praline. Et puis trop de mignonnerie en ce temps de neige ça ferait fondre votre petit cœur et j’ai décidé que vous resteriez digne en lisant ces mots ! Ne me remerciez pas. Je vous en prie. 

Bon alors je me suis dit qu’il me fallait quelque chose de passionnant. 

Quelque chose de poignant qui prend aux tripes et qui fait bien mal à qui aime l’entendre. Non je déconne on va prendre un sujet sérieux mais léger. 

L’amitié 

Je me suis demandé la dernière fois que j’avais rigolé comme une chèvre avec mes copines d’amour. Oui moi je rigole comme une chèvre à m’en fêler les côtes... 
On boit des bouteilles de vin rouge (ou pas, l’une d’entre elle ne boit jamais). Attention, on est devenues vieille donc on boit pas n’importe quoi, on déguste au début et à la fin comme tout le monde on ne sait même plus ce qu’on avait prit comme bouteilles... alors on recommence la fois d’après... « je suis sure qu’elles ont jamais goûté cette merveille... ». On fait aussi des apéros dînatoires, ça c’est tendance et c’est bien un truc de trentenaire pour dire qu’on a la flemme de faire la bouffe et donc qu’on fait un gros apéro (sa race) ! 

On fait du shopping. Moi je suis une vraie passionnée. Avec l’une d’entre elles un jour (enfin plutôt 5) on est parti claquer à Barcelone. On s’en voulait beaucoup parce que c’était beaucoup d’argent mais qu’est ce qu’on était heureuses. Ça faisait un bien fou et c’est un peu ça aussi l’amitié (ou bien est ce le shopping je ne sais plus) !! 

On se fait des hammams aussi. D’ailleurs j’adore ça moi et un jour à Nîmes j’y ai vu une petite fille avec sa maman. Je n’avais pas encore Anna-Rose et je me disais comme ça que finalement ce serait cool d’avoir une fille et que si j’avais cette chance je l’emmènerai un jour... 
On se fait faire des massages aussi. On fait des jeux jusqu’au bout de la nuit. Des opérations commandos. Des conneries comme quand on avait 25 ans. Ces soirées qui finissaient à 7h du mat. 

C’était il y a quasiment un an la dernière fois. Un week-end entre filles qui faisait le plus grand bien ! Shopping resto cinéma et spa (On a vieilli faut pas déconner non plus). 

On en refera. Il le faut parce qu’on est toutes un peu disperser et au final on prend même pas le temps de s’occuper de nous. 

Au final, j’ai l’impression que la vie de chacun fait perdre le fil de l’amitié. 

On se dit qu’on se verra et puis on oublie et puis on se dit que c’est loin...c’est vrai en même temps ! 

J’ai remarqué que je parle plus à certaines filles que j’ai jamais vu sur Instagram qu’à mes copines de la fac avec qui j’ai tout partagé. Elles en savent plus sur moi que certaines copines du lycée... et certainement qu’elles pourraient décrire mon quotidien avec plus de certitudes que mon cercle restreint d’amies. Ça fait du bien aussi parfois. J’avoue qu’on se laisse pas aller facilement aux confidences parce qu’on sait que c’est pas la vraie vie mais parfois on a des coups de cœur et si vous en faite partie c’est que vous avez su me toucher avec vos histoires à vous que je ne garde que pour moi. 

Il reste le noyau dur. Celui qui, en cas de gros bobos au cœur, est toujours présent. Celui que tu peux appeler n’importe quand... mais il se réduit au fil du temps et c’est bien triste tout de même je trouve. 

J’ai l’impression qu’à chaque déménagement je m’éloigne un peu plus. En même temps, je ne prends pas trop de nouvelles non plus tu vas me dire mais c’est surtout que parfois quand t’as appelé une fois ou deux et qu’on t’a pas rappelé t’as tendance à laisser tomber. Puis parfois, oui je suis désordonnée ou simplement déçue c’est pourquoi je n’appelle plus. 

Heureusement il y en a de nouvelles. Des amitiés qui remplacent les autres, celles qui comptaient moins et qu’on préfère finalement. 

J’ai eu des amies et des amis. Ah oui ça pour en avoir j’en avais plein. J’ai eu des amitiés passagères et des éternelles. J’ai eu des coups de foudre d’amitié et aussi des désillusions (des grosses si tu te me lis et que tu te reconnais coucou à toi) tout ce que je peux dire c’est que le lien commun était ma sincérité. 

J’ai toujours été en amour comme en amitié. Je donne, je donne et je donne beaucoup, je suis entière, droite, intègre, j’essaie d’être ma meilleure qui soit. Je donne parfois au delà de ce qu’il faudrait. Je donne et je sais recevoir. Je suis reconnaissante et je sais être adorable. 

Par contre, j’exige un retour à la hauteur de mes attentes. Je suis très exigeante. Je dirais même trop. On est toujours trop quand on est exigeante. 

J’ai du mal avec les excuses. J’ai du mal à accepter de passer après. Je pars du fait que si tu n’as pas le temps c’est juste que je ne suis pas une priorité dans ta vie et que tu t’en sortiras très bien sans moi. D’ailleurs souvent, je fais rapidement en sorte que tu t’en sortes sans moi. Radical certes mais assez efficace. 




J’ai fais des efforts là dessus pour les vraies et les sincères. 

J’ai mis de côté pas mal de monde notamment toutes celles qui se trouvaient des excuses pourries pour ne pas prendre le temps de communiquer avec moi. Celles qui avaient soit disant un emploi du temps trop chargé pour se caler un moment ! J’ai pardonné beaucoup et souvent et puis après je suis passée à autre chose. Parce que je suis loin et elles aussi... parce que j’ai aussi moins de temps... 

Je ne cesse de croire que c’est un havre de paix. J’ai toujours des amies plus que des amis d’ailleurs. J’ai toujours dit que c’était mon île à moi. Je suis comme ça. J’ai besoin de ça. 

J’ai continué à être déçue à l’extrême et puis j’ai décidé que ce n’était pas grave. 

Ce qui compte c’est d’être exigeant envers soi même. Ce qui compte c’est ca. Il faut cesser d’être exigeant envers les autres sinon on ne cesse d’être déçu. Si je devais être quelqu’un je serais Lynette dans desperate. Je suis chiante mais du genre jamais satisfaite. Le problème c’est que je suis persuadée que si je ne l’étais pas tout serait médiocre. 

Il faudrait que je change mais si je changeais ce serait pas vraiment moi. Je vais mûrir. Je vais prendre en expérience et en sagesse mais une chose est bien sûre pour le noyau dur c’est que je serais toujours là même sinon vous ne m’aimeriez plus. 

On continuera nos conneries et surtout on s’aimera toujours autant. Même si ça fait quelques années qu’on s’est pas vu, même si ça fait quelques mois ou quelques semaines, on continuera à se parler comme si on s’était vu la veille. 

Comme au bon vieux temps. 





Commentaires

  1. Bel article ma belle et très vrai. On se ressemble bcp :) isa

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton commentaire ma belle. Je n’en doute pas ! Bisous

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Qui je suis…

Récit d’une journée particulière 27/09/2015